Quartier de vie
"L'universel, c'est le local sans les murs " Miguel Torga, poète portugais
t'as déjà traversé la frontière invisible qui te sépare du quartier? du "quartier" le plus proche de chez toi... tu sais, "quartier", non, pas morceau, portion, partie...
attends je cherche les synonymes ... arrondissement, camp, casernement, coin, district, faubourg, fraction, ghetto, province, secteur, tranche, zone.....
attends, pire... une définition.... "le quartier doit correspondre à un centre de peuplement où les citoyens vivent en convivialité sur un même territoire qui est leur espace de vie commun. Il abrite par conséquent certains éléments de réponse aux besoins prioritaires de la population en matière d’approvisionnement, de scolarisation élémentaire, de lieu de réunion ou de culte..."
ah... ça fait réfléchir tout ça...
bon revenons aux 500 mètres qui séparent du "quartier".... une rue paisible, pavillonaire... et puis, le carré, le carré d'immeuble, façades ternes... les petits commerces en bordure.... on contourne... parfois quelques légumes chez l'épicier du coin un peu de menthe aussi... boire un coup? non franchement y'a que des mecs aux tables...
bon, et l'intérieur du carré maintenant.....pourquoi y aller? si on a rien à y faire?? attendre l'opportunité alors...
opportunité... occasion favorable....
opportunité.... création médiatique d'un besoin?
besoin de rencontrer le quartier? de bouger ses pieds....
alors franchir les 500 mètres parce dans ma boite mail on me dit "Justice pour le petit Bard".... je cite "depuis de trop longues années les habitants du Petit Bard ont été arnaqués par des syndics véreux, spoliés et condamnés par une justice raciste, méprisés par les pouvoirs publics et les partis politiques de tout bord; des promesses non tenues (....) La rénovation urbaine censée améliorer la vie des habitant-e-s devient petit à petit une spéculation immobilière qui exclut les plus pauvres (...)
Avec le soutien de José Bové, nous dirons non à l'apartheid urbain"....
ben voila... José Bové.... le sésame pour rentrer dans le quartier...
Ecouter, visiter aussi, les appartements... discuter avec Abdenour, il est énervé... il arrête pas de bouger, de remuer, ciel et terre... avec Fatima... la depuis 1969... plus d'eau chaude, la marmite sur feu avant d'aller se laver... les fils électriques dénués... les volets cassés... et puis derrière une autre plainte celle d'une femme dans le souci, dans une vie de misère...
Les femmes... elles sont où les femmes?
Elles restent à leur balcon à regarder le monde qui passe et elles qui restent...
Elles parlent aussi, entre elles... chefs de l'intérieur... ombres des extérieurs...
Et les têtes blondes...? attentives avant l'explosion... grandiront elles dans le quartier? rèvent elles de s'en échapper comme on passe son vélo par dessus un grillage pour rouler cheveux au vent dans les herbes folles de villes qui ne seraient plus dénaturées...
en tout cas, si tu votes pas Bové (on en reparlera une autre fois) regardes ce que fais le MIB dans ton quartier... tu sais... celui dont tu es séparé par une frontière invisible... vas y regarde... bouge tes pieds... ça fera un souffe d'air... ça te foutra le blues peut etre... mais ça te donnera aussi l'énergie du mélange, celui qui fait avancer!
t'as déjà traversé la frontière invisible qui te sépare du quartier? du "quartier" le plus proche de chez toi... tu sais, "quartier", non, pas morceau, portion, partie...
attends je cherche les synonymes ... arrondissement, camp, casernement, coin, district, faubourg, fraction, ghetto, province, secteur, tranche, zone.....
attends, pire... une définition.... "le quartier doit correspondre à un centre de peuplement où les citoyens vivent en convivialité sur un même territoire qui est leur espace de vie commun. Il abrite par conséquent certains éléments de réponse aux besoins prioritaires de la population en matière d’approvisionnement, de scolarisation élémentaire, de lieu de réunion ou de culte..."
ah... ça fait réfléchir tout ça...
bon revenons aux 500 mètres qui séparent du "quartier".... une rue paisible, pavillonaire... et puis, le carré, le carré d'immeuble, façades ternes... les petits commerces en bordure.... on contourne... parfois quelques légumes chez l'épicier du coin un peu de menthe aussi... boire un coup? non franchement y'a que des mecs aux tables...
bon, et l'intérieur du carré maintenant.....pourquoi y aller? si on a rien à y faire?? attendre l'opportunité alors...
opportunité... occasion favorable....
opportunité.... création médiatique d'un besoin?
besoin de rencontrer le quartier? de bouger ses pieds....
alors franchir les 500 mètres parce dans ma boite mail on me dit "Justice pour le petit Bard".... je cite "depuis de trop longues années les habitants du Petit Bard ont été arnaqués par des syndics véreux, spoliés et condamnés par une justice raciste, méprisés par les pouvoirs publics et les partis politiques de tout bord; des promesses non tenues (....) La rénovation urbaine censée améliorer la vie des habitant-e-s devient petit à petit une spéculation immobilière qui exclut les plus pauvres (...)
Avec le soutien de José Bové, nous dirons non à l'apartheid urbain"....
ben voila... José Bové.... le sésame pour rentrer dans le quartier...
Ecouter, visiter aussi, les appartements... discuter avec Abdenour, il est énervé... il arrête pas de bouger, de remuer, ciel et terre... avec Fatima... la depuis 1969... plus d'eau chaude, la marmite sur feu avant d'aller se laver... les fils électriques dénués... les volets cassés... et puis derrière une autre plainte celle d'une femme dans le souci, dans une vie de misère...Les femmes... elles sont où les femmes?
Elles restent à leur balcon à regarder le monde qui passe et elles qui restent...Elles parlent aussi, entre elles... chefs de l'intérieur... ombres des extérieurs...
Et les têtes blondes...? attentives avant l'explosion... grandiront elles dans le quartier? rèvent elles de s'en échapper comme on passe son vélo par dessus un grillage pour rouler cheveux au vent dans les herbes folles de villes qui ne seraient plus dénaturées...en tout cas, si tu votes pas Bové (on en reparlera une autre fois) regardes ce que fais le MIB dans ton quartier... tu sais... celui dont tu es séparé par une frontière invisible... vas y regarde... bouge tes pieds... ça fera un souffe d'air... ça te foutra le blues peut etre... mais ça te donnera aussi l'énergie du mélange, celui qui fait avancer!Mouvement de l'immigration et des banlieues