Le théâtre est-il encore dans la rue?
il faut demander à Hervée de Lafond pendant que Jacques Livchine livre ses 14 vérités...
regarder les Kannibals des trottoirs
suivre les itinéraires d'un fou
et prendre le temps de rire...
Princesse Limousine, Théâtre de l'Unité,
Chalon dans la rue 2007
Chalon dans la rue 2007
regarder les Kannibals des trottoirs
Cirque des curiosités, MaKadam Kannibal,
Chalon dans la rue 2007
Chalon dans la rue 2007
suivre les itinéraires d'un fou
Les 120 voyages du fou, Orphéon théâtre intérieur,
Chalon dans le rue 2007
Chalon dans le rue 2007
et prendre le temps de rire...
Spectacle presque forain, Domi et Claude, Carnage production,
Festival Cratères Surfaces, Alès 2007
Festival Cratères Surfaces, Alès 2007
voila ma sélection, totalement subjective... j'ai aimé et je ne sais même pas vraiment pourquoi, je m'en fous et en même temps je vais essayer de m'expliquer, ça me fera de l'exercice...
le théâtre de l'unité d'abord... mon premier souvenir avec eux, c'est une chambre d'hotel, love hotel (les chambres d'amour je crois), un comédien qui vous choisi au bar pour une passe poétique... comme ils disent la subversion par l'intime, c'était chaud, doux, amoureux, c'était cadeau pour le public...
après il y a eu Oncle Vania à la campagne, la c'était autre chose, c'était du vrai russe, du sentiment politique quoi, de la maîtrise et de l'introspection, de l'humour et du décor du dehors hyper calibré... mais surtout j'ai découvert les "propos débridés" de la compagnie, consignés dans un petit livret, en gros, le petit livret d'une vie de théâtre en pratique et en figuré... et ça j'ai vraiment aimé (allez en lire des extraits sur le site du théâtre de l'Unité).
alors cette année Princesse Limousine, ou comment faire un spectacle de rue qui rapporte et qui tienne la rue..., mélant art du bonimenteur, livraison de l'expérience personnelle et analyse au 3ème degré de l'histoire du théâtre de rue, ça correspondait avec l'itinéraire révé que je vis avec cette compagnie (c'est beau ça non, créer des liens imaginaires avec les spectateurs et un sentiment de familier!).
Makadam Kannibal.... le fakir de l'absurde, le tu aimes et tu regardes avec une sorte de perversion ou tu te tires direct, le ça soufre mine de rien même si c'est pour jouer... je ne sais pas, je ne l'ai pas vécu sur le mode du spectacle mais sur le mode de l'écho intérieur... dérangeant et beau à la fois... est ce que ça résitera au temps?...
Orphéon théâtre intérieur... sur le moment, je n'ai pas accroché... mais avec le souvenir la beauté, la force des textes et de leur interprétation est restée...
après le principe du hasard, du tirage de tarot, de la création de sens, la dimension oraculaire j'ai eu l'impression que c'était un habillage pas toujours bien taillé... mais peut être c'était ça l'enjeu... les réponses donnée par les oracles ne sont pas des chemins de conduite mais des autoroutes d'interrogations intérieures, des périphériques de l'angoisse et des sentiers d'illusions!
Domi et Claude... la on ajoute une autre composante... un spectacle c'est pas juste des comédiens, c'est deux ambiances qui se rencontrent, celle que je trimballe en arrivant au spectacle et celle que le spectacle porte à moi...
alors ce spectacle je l'ai revu 2 fois, 2 jours différents, 2 lieux différents, dans 2 états d'esprit et les 2 fois ça a super fonctionné et je me dis que la maîtrise des acteurs et bien elle y était vraiment pour qq chose, et que 2 fois les mêmes "gags" et si à chaque fois ça te fait rire c'est le talent!
le théâtre de l'unité d'abord... mon premier souvenir avec eux, c'est une chambre d'hotel, love hotel (les chambres d'amour je crois), un comédien qui vous choisi au bar pour une passe poétique... comme ils disent la subversion par l'intime, c'était chaud, doux, amoureux, c'était cadeau pour le public...
après il y a eu Oncle Vania à la campagne, la c'était autre chose, c'était du vrai russe, du sentiment politique quoi, de la maîtrise et de l'introspection, de l'humour et du décor du dehors hyper calibré... mais surtout j'ai découvert les "propos débridés" de la compagnie, consignés dans un petit livret, en gros, le petit livret d'une vie de théâtre en pratique et en figuré... et ça j'ai vraiment aimé (allez en lire des extraits sur le site du théâtre de l'Unité).
alors cette année Princesse Limousine, ou comment faire un spectacle de rue qui rapporte et qui tienne la rue..., mélant art du bonimenteur, livraison de l'expérience personnelle et analyse au 3ème degré de l'histoire du théâtre de rue, ça correspondait avec l'itinéraire révé que je vis avec cette compagnie (c'est beau ça non, créer des liens imaginaires avec les spectateurs et un sentiment de familier!).
Makadam Kannibal.... le fakir de l'absurde, le tu aimes et tu regardes avec une sorte de perversion ou tu te tires direct, le ça soufre mine de rien même si c'est pour jouer... je ne sais pas, je ne l'ai pas vécu sur le mode du spectacle mais sur le mode de l'écho intérieur... dérangeant et beau à la fois... est ce que ça résitera au temps?...
Orphéon théâtre intérieur... sur le moment, je n'ai pas accroché... mais avec le souvenir la beauté, la force des textes et de leur interprétation est restée...
après le principe du hasard, du tirage de tarot, de la création de sens, la dimension oraculaire j'ai eu l'impression que c'était un habillage pas toujours bien taillé... mais peut être c'était ça l'enjeu... les réponses donnée par les oracles ne sont pas des chemins de conduite mais des autoroutes d'interrogations intérieures, des périphériques de l'angoisse et des sentiers d'illusions!
Domi et Claude... la on ajoute une autre composante... un spectacle c'est pas juste des comédiens, c'est deux ambiances qui se rencontrent, celle que je trimballe en arrivant au spectacle et celle que le spectacle porte à moi...
alors ce spectacle je l'ai revu 2 fois, 2 jours différents, 2 lieux différents, dans 2 états d'esprit et les 2 fois ça a super fonctionné et je me dis que la maîtrise des acteurs et bien elle y était vraiment pour qq chose, et que 2 fois les mêmes "gags" et si à chaque fois ça te fait rire c'est le talent!